Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ENTRAINEMENTS

SORTIES
SEMAINE SUSPENDUES
WEEK-END INTERNES

COURSES

Trail de Guerledan :

22 et 23 Mai 2021

UTMA :

27 Juin 2021

UTBV :

10 et 11 Octobre 2021

Diagonale des Fous :

Octobre 2021

Albums

Categories

31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 10:25

                    mick1.jpg

MICK REVIENT EN DETAILS SUR SA MAGNIFIQUE PREMIERE GROSSE COURSE DE MONTAGNE:

112 kilomètres pour 9700 mètres de dénivelé positif et autant en négatif, avec des cols entre 2600m et 3000m d'altitude. Il est inscrit dans l'épreuve Skyrunning espagnole. C'est cet ultra que j'ai choisi comme mon premier en haute montagne (et oui je choisis toujours la facilité).

Vendredi à Ordino:

10h c'est le début du retrait des dossards (N°1100).

18h, heure du briefing où les maîtres mots sont Haute montagne, montées séches, technique, mais magnifique.

A la sortie du briefing, il est l'heure de se reposer, de manger un peu et de se préparer. Le vent souffle et le fond d'air est frais.

21h, ouverture du Sas où sont réalisés des contrôles sur le matériel obligatoire. 300 coureurs sont présents sur la ligne de départ. Un groupe local de percussion fait l'animation. L'ambiance est plutôt joyeuse même si au fur et à mesure le stress commence à monter. Pour ma part, je pars dans l'inconnu car je n'ai aucune référence en haute montagne. Je n'ai aucun objectif excepté celui de finir (et si possible en moins de 30heures).

21h55, un feu d'artifice éclate au dessus de l'arche. Les spectateurs sont venus en masse.

22h, le départ est lancé. On commence par 2.5km de bitume. Un départ assez rapide mais je laisse partir car je sais que la route sera longue, très longue même. On travers divers village où l'ambiance est chaude! LLorts et les premières difficultés s'annonce. La pente est de plus en plus raide mais les jambes et les sensations sont bonnes.

La progression en course se fait sans obstacle et j'arrive au premier ravitaillement où je fais un arrêt éclair. Je me lance ainsi à la conquête du Pic de Comapedrosa. L'ascension est assez difficile du fait du terrain très caillouteux et des forts pourcentages en dénivelé. Cependant la pleine lune rend la montée somptueuse rendant le décor irréel. La progression est lente pour arriver sur le toit de l'Andorre, où s'échappe les mélodies lancinantes d'un joueur de cornemuse debout sur son rocher.

J'entame la descente sur des "sentiers" techniques entrecoupés de névets qui amène au deuxième ravitaillement (refuge de la Comapedrosa). A 2km du refuge je glisse sur un névet et chute lourdement. Mon tibia heurte une arrête de rocs: verdict tibia ouvert. Malgré la douleur qui lance je reprends mes bâtons tombés en contre-bas. Une fois passé le ravitaillement je m'engage sur l'ascension de la troisième aiguille avant d'arriver sur le col du Pic Negre. De là, je bascule vers la descente pour arriver au 3eme ravitaillement. Je chemine le long du flanc du pic de Cubil dans la forêt. La nuit étant toujours là je ne peux observer la beauté du paysage (merci à l'organisation pour les photos lors du briefing). J'arrive au Col de Montaner et là les hostilités sont présentes: j'enchaîne l'ascension du Pic d'Enclar jusqu'aux Roques Negres (soit 400m d'ascension). Une fois la crête atteinte, je la suis jusqu'au Bony de la Pica (2400m), balayé par des vents glacés. En contre-bas je peux voir les lumières d'Andorre la Vieille et de notre futur ravitaillement (Margineda). J'entame donc une descente séche et technique (passage de chaînes). Descente de 1400m sur 8km qui passe par le col d'Obac avant d'arriver dans la forêt où vont se succéder les passages techniques. 43ème kilomètre: Margineda (4ème ravitaillement et première base de vie) arrive et le jour commence à se lever. Je vide mes chaussures de tous les cailloux. Je me change et mange un plat de pattes et de lentilles. Je reprends la route et j'entame une descente pour rejoindre la route et longer la rivière (El Riu Valira). Commence alors, une forte montée dans les bois (1000m en 4km). Les jambes sont toujours bonnes, pas de douleurs excepté au tibia. La progression est assez rapide et je commence à ramener du monde. L'ascension se poursuit jusqu'au Col Bou Mort. La chaleur commence à se faire ressentir mais je la gère plutôt bien. Mais l'ascension n'est pas encore finie pour arriver au Collada de Prat Primer. Ma gestion de course est optimale. Je suis à 80% et je m'économise au maximum. Une fois l'ascension finie, je bascule vers l'Estany de la Nou et son magnifique lac. Je me suis fais des compagnons de course avec qui je vais rester. On pénètre dans une vallée encaissée du Madriu qui offre un paysage de lacs et roches. Nous accédons au grand lac de l'Estany de l'Illa à 2400m. Sur le bord de ce dernier se trouve le 6éme ravitaillement de l'Illa où nous posons quelques instants pour se substanter et refaire le plein. Mes compagnons de route me taquinent sur le fait que je vienne de Brest. Mais malgré mon manque d'entrainement, j'avale les difficultés avec aisance... et ça les surprend de plus en plus. Au point qu'ils m'ont nommé le breton catalan (un gêne montagnard dans un corps de breton). Un super compliment qui me touche beaucoup. Là on commence l'ascension d'un mur de rocs pour atteindre le Col des Pessons et les Crêtes de Gargantillar (2800m) balayés par un vent glacial. Je fais une halte pour mettre mon coupe vent. Une fois l'ascension terminée, nous basculons vers les lacs par une descente technique dont je ne suis pas friant car très mauvais descendeur et ma chute du matin me le rappelle. Une fois près des lacs, le terrain est très technique et il est difficile de courir. Ce qui rend la trace interminable même si des spectateurs nous encouragent par les "VENGA VENGA!!! ANIMAR !!!". On entame une montée le long des pistes de ski avant de basculer vers le prochain ravito et seconde base de vie (Bordes d’Envalira). Là un médecin s'occupe de ma jambe qui ne cesse de saigner, le temps que je change ma batterie de ma frontale. On décide de faire un arrêt éclair et je commet une faute de débutant ( oublier de s'alimenter). Faute que j'ai payé cash....Malgré ça je m'accroche à mes collègues de course et je subis en attendant le retour du mieux. Une succession de vallons pour arriver au pointage du lac de Cabana Sorda (2300m). Et là, ce n'est que le début d'unea ascension... que dis-je d'une partie d'escalade pour atteindre le Pic (2600m) et cette dernière commence à peser dans les cuisses. Je vois mes deux collègues du périple s'échapper... Je prends mon mal en patience et je monte sans m'arrêter en pensant à Owen, à tous mes potes... Et me voilà au sommet où il y pointage. Le brouillard et la pluie s'invitent rendant la descente technique périlleuse. Tout ce que j'aime. Je descend doucement car mon objectif c'est de finir et d'endosser le tee shirt finisher. Je prends donc mon mal en patience. Au fond se trouve un refuge où se trouve l'avant dernier ravito. Mais pour y arriver la traversée d'un marécage histoire de bien se tremper les pieds et d'augmenter le froid. Je compte ne pas m'attarder car c'est pas que je suis pas d'ici mais il reste encore de la route et la nuit tombe. Je rejoins mes deux compères mais au moment de partir le médecin me reprend et veux me refaire mon pansement. Je revois mes deux collègues partir et je ne les reverrais qu'à l'arrivée. Le temps de la réfection du pansement je commence à me refroidir à la limite de l'hypothermie... Je repars avec une féminine que j'ai rencontré à la remise du dossard. Le fait d'avoir fait un peu de chemin ensemble on a pu converser. Mon tibia me fait souffrir mais pas question d'abandonner. Je décide de lever le pied et je me retrouve une nouvelle fois seul pour l'ultime obstacle, La Collada Del Meners. La pluie s'intensifie mais malgré tout le moral est bon. Je prends les obstacles étapes par étapes comme mes pieds (l'un après l'autre). A la fin de l'ultime ascension je commence à avoir des hallucinations et une envie de dormir importante mais je me force à rester concentrer sur les irrégularités du parcours. La descente reste sans commentaire... technique jusqu'au dernier ravito. Le chemins devient plus roulant et laisse place à une série de zig zag dans Ordino avant de franchir l'arche de la délivrance avec une satisfaction de l'avoir fait. Au total: 112km en 28h06min14sec --> Classement 46ème...@ suivre

 

                  mick-copie-2.jpg

Je tiens à remercier tous mes potes qui m'ont soutenu et suivi au cours mon périple, ainsi que mon sponsor (Conseil Running Brest). Je remercie Pirate pour tous ses entraînements qui paient. Une mention à Vivien pour les supers moments passés et pour sa performance sur le 170km. Je tenais aussi à remercier l'organisation pour le super parcours et à tous les bénévoles qui ont été d'une gentillesse et disponible pour nous les coureurs. Et sans oublier les potos rencontrer sur les sentiers!! the trail spirit

En conclusion je courir pour une association qui me tient à cœur (Courir pour Owen) et dont je fais dons de mes kilomètres...

 

 

Partager cet article
18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 23:27

 

Ce week-end était celui du relief et des longues distances.

Des BLAT dans les 4 coins de la France, pour le plaisir et les bonnes causes.

Je ne ferais pas un compte rendu de toutes les courses, je risquerais d’en oublier….

Sans minimiser les activités de certains,

je vais juste me concentrer sur les grosses perfs du week-end.

 


Les exploits reviennent à Mick, Steph et Thierry qui ont enquillé les kilomètres pour Owen, et Vivien qui a réalisé SA COURSE de l’année, pas de sa carrière, pour KYARA.

 


Thierry, toujours en préparation pour la CCC était engagé sur l’UTTJ, course  Jurassienne de 110 km et 6500 de positif en deux étapes, sur laquelle il termine 78ème en 15h42. En pleine forme pour son gros objectif de l’été !!!

uttj2014-136.JPG

 


Steph est resté le plus local, a effectué un « petit déplacement » à Cléder afin de peaufiner sa prépa GRP. En  8h18 il termine 4ème du 100 km !!!!! Comme à l’entrainement !! Deux jours plus tard, il enchaine déjà les bosses du Costour.

La forme est là, dans 1 mois les Pyrénées….

17.jpg

SAISON-2014-2023.JPG

 


Direction donc les Pyrénées pour l’Andorran Ultra Trail.

Mick, engagé sur la Mitic, 112 km et 9700 mètres de positif.

Plus court mais quasiment autant de relief que le GRP, c’est dire si ça pique !!!!!

Pourtant notre Corsaire a prouvé qu’un Breton pouvait dompter la montagne.

Sans-titre.jpg

Bilan, 28 heurs de course et 46ème au scratch !!

Nous aussi, on a des bosses !!

Tous les trois se sont fait plaisir sur ces circuits bien différents,

mais ils l’ont fait pour une cause commune : courir pour OWEN.

15369_10204041955840038_1000469834968238074_n.jpg

 


Pour Vivien, il y avait un peu de pression.

10517315_10202242937409911_5902245975968787125_o.jpg

Il se l’était mise tout seul. Mais quand on s’engage dans une course comme celle d’améliorer le quotidien de Kyara, on a à cœur d’aller au bout de son objectif.

Et La Ronda Del Cims n’est vraiment pas donnée : 170 km et 13 000 m de dénivelé positif, une altitude constante aux alentours de 2000 mètres….

10382347_10202242934729844_6235250902765935109_o.jpg

Vous étiez très nombreux à suivre de très près le cheminement montagneux de Vivien, avec parfois un peu de panique quand sa balise GPS ne bougeait plus !!

Mais il est allé au bout de son magnifique engagement en 54 heures.

Il aura l’occasion de raconter cela en détail et en image rapidement…

10443240 817333354946530 2753845496468313627 o

Avant les étapes qui attendent certains BLAT dans les mois à venir,

cet épisode restera sans aucun doute important d’un point de vue sportif

mais également dans l’engagement des BLAT pour les bonnes causes.

 

A bientôt sur les chemins.

 

CR El Montagnard (Jean-Miche)

 

BREST L'ATTITUDE TRAIL

Partager cet article
20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 23:20

                    a2

Cathy et Thierry vous ont relaté leur magnifique périple du côté d'Annecy!! Nous en avons eu peu d'échos dans les médias , car cela se passait dans des contrées lointaines, choses que l'on peu comprendre....

En revanche, Guerlédan est la Mecque du Trail Breton et bénéficie d'une belle réputation Régionale, Nationale, et quasiment Internationale. La faute au Brésil sans doute, quasiment rien dans la presse locale sur "Le championnat de Bretagne de trail"........ Malgré tout, tous les accros du beau trail étaient présent, et on encore prouvé par leur participation que ce circuit entre Beau Repos et les pourtours de Guerlédan est un des plus beau et exigeant trail du circuit Français.

 

Malgré tout, finie mon humeur et place à notre rayon de soleil : Toujours souriante et terriblement endurante: Aline, première féminine du défi de Guerlédan nous raconte sa course :

            a7                                    a1

Guerlédan et sa magie !!!

Que faire un week-end de Pentecôte ensoleillé ? Aller à la plage ? Bien mieux à faire : le défi de Guerlédan en amoureux !

Je n’avais pas d’objectif même si secrètement j’espérais aller au bout. Je savais qu’il me fallait conjuguer encore avec une contracture du pyramidal, les restes de ma sciatique qui m’avait contraint à stopper les entrainements pendant un mois. Pendant cet arrêt bénéfique, j’ai tiré des leçons et ai appris à respecter un peu plus mon corps. J’ai donc repris avec prudence l’entrainement 6 semaines avant Guerlédan. Je pensais accuser un manque de foncier, mais mon mental était celui des beaux jours et sans aucune pression ! Tout à la sensation comme aux hospitaliers !

                                           a6

J’ai pris le départ du 13 km avec mon amour de traileur, histoire de voir si on pouvait s’apprivoiser, courir ensemble ! mission accomplie avec beaucoup de plaisir !

Le lendemain, nous prenons donc le départ tous les deux accompagnés de Cyrille. Christophe donne le rythme de la course sur les 20 premiers kilos ! Tout se passe à merveille mais malheureusement passé le premier ravito, Christophe me dit de continuer sans lui. La fatigue des jours passés se font sentir pour lui. Cyrille, me voyant contrariée et déçue de laisser Christophe prend à cœur son rôle de  meneur d’allure. On a parcouru un bon bout de chemin ensemble, plus de 40 km ! Bravo à lui, quelle belle performance pour son premier trail long et pas des plus faciles !

  a   a5

Aux alentours du 50 éme kilo, un charmant traileur prénommé Stéphane, un deuxième pirate !! se propose de m’emmener à l’arrivée et me relance ! Je ne pensais pas en avoir encore autant sous la semelle !

Dernière ligne droite, j’entends les speakers, je suis dans la dernière descente ! Grosse pensée à Xavier RINGOT ! L’année dernière on avait franchi la ligne d’arrivée ensemble et c’était que du bonheur partagé !

                        a4

J’entends Christophe crier et dans ses yeux je vois la fierté. Il me savait soucieuse de ne pas y arriver ! Les nerfs lâchent, je me retiens de pleurer ! Ayé j’ai fini ! 30 minutes de mieux que l'année dernière avec 3 kilos de plus ! Première du défi et 6éme féminine ! Que du bonheur grâce aux bénévoles, aux organisateurs, aux supporters et photographes, à l’entraide des traileurs ! Merci à Cyrille, une belle complicité entre nous !!! Merci à sa famille également ! et forcément merci aux B.L.A.T  et surtout à toi PIRATE ! J’ai mis en application tous tes conseils !! Et j’en ressors encore plus forte !!

Aline

Partager cet article
17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 18:59

 Passée la semaine de repos, je me décide à vous faire un petit compte rendu de ma maxi-race. 

 

La maxi-race est mon premier trail long en montagne, il s’inscrit dans la préparation de la CCC fin aout. 

Pour préparer mon premier trail de montagne

j’avais inclus dans ma préparation des séances de montée/descente d’escalier (merci à Nico pour le conseil),

des séances typées « costour » (merci Pirate) et quelques sorties longues (3h00 à 4h00 max).

Départ de Brest le vendredi, avion jusqu’à Lyon, puis voiture de location pour se rendre à Annecy.

En arrivant, je commençais à avoir des doutes sur ma préparation, elles sont hautes ces montagnes.

Nous partons retirer le dossard nous retrouvons les collègues et Cathy. 

Un passage rapide à l’hôtel pour déposer les affaires et préparer le sac,

puis la pasta party et retour à l’hôtel sans trainer car demain réveil 1h du matin. 

La nuit fut bonne mais trop courte à mon gout, le réveil à 1h pique les yeux.

T3

Allez hop on se bouge, petit déj, on s’habille et direction la ligne de départ.

La température est bonne environ 9 degrés. Quelques foulées pour vérifier le sac,

les chaussures et les sensations, histoire de se rassurer.  Direction le sas de départ, prévision 14h de course.   Après quelques mots échangés entre traileurs le départ est donné.

Les cadors partent à une allure folle et entrainent le peloton avec eux.

Je décide de ne pas m’affoler et de suivre ma table de  marche.

Après une traversée rapide du vieux Annecy la première montée débute,

16 kms/1200 D+, les  lumières des frontales s’étirent déjà loin devant.

Montée réalisée à la sensation, alternance course et marche.

T4

Après 2h30 de course arrive au sommet du Semnoz, un superbe paysage s’offre à nos yeux.

Le ravitaillement est là, une bonne soupe chaude et quelques encas et il est temps d’aborder la  première descente. Pourtant facile au début, elle devient de plus en plus technique avec des gros cailloux et un peu de boue, je ralenti l’allure histoire de ne pas prendre de risque.   Arrivé en bas, un rapide ravitaillement en eau et

la 2ème ascension, plus courte avec seulement  5km/500 D+, est déjà là.  

La montée est sympa, paysage verdoyant puis d’un coup le pourcentage se fait plus raide >15%,

je  décide donc de finir l’ascension en marchant, que c’est long.  

Enfin le sommet est là et je bascule dans la descente, très abrupte, à mi parcourt les cuisses

commencent à chauffer, pas mécontent d’arriver enfin en bas. Allez, plus qu’une petite bosse à passer

pour arriver au ravitaillement de mi-parcours. Cette dernière bosse est sympa, nous passons dans des paysages verdoyants et les vaches nous encouragent avec leurs cloches. Un petit passage sur la route

pour rejoindre le ravitaillement, les sensations sont toujours bonnes, et 6h 10 de course pour 6h15  estimé.

Super les potos sont là, je fais le plein et recharge le camelbak. Quelques échanges avec les potos et

je repars à l’attaque du 2ème gros morceau, 13km/1200 D+.

Dés le début les pourcentages sont importants, j’alterne donc entre marche et course lente.

T5

A mi ascension, cela devient très dur, les barres ne passe plus, seule la compote passe.

L’ascension  est longue et le moral est au plus bas avec la fatigue.

je consulte ma montre et constate que je suis  dans mes temps estimés,

cela me remonte le moral pour finir la fin d’ascension.  

Enfin je bascule dans la descente, et de suite les cuisses chauffent dans ces pentes raides,

je  m’autorise donc des parties en marchant afin de soulager mes cuisses.

Un petit arrêt pour recharger  en eau et je commence à dérouler dans des pentes moins raides

pour arriver à Menthon St Bernard,  lieu du dernier ravitaillement solide, plus de ravitaillement jusqu’à l’arrivée.

Je m’attarde un peu afin  de bien recharger les batteries avant d’attaquer la dernière difficulté,

une ascension 10km/ 800D+.   Bon s’est réparti à l’attaque du dernier sommet,

la première partie permet de courir  mais rapidement  les pourcentages m’imposes de marcher.

L’ascension se passe à bon rythme, le dernier ravito ma bien  rechargé.

La dernière partie de l’ascension nous offre une vue panoramique du lac d’Annecy, c’est  grandiose,

cela me fait un peu oublier les derniers rochers à escalader. Enfin le sommet et franchi.  

J’attaque la descente, la première partie est technique avec beaucoup de gros cailloux,

les cuisses  sont dures me contraignant à marcher. A mi parcourt nous arrivons en sous-bois et la descente

se fait  en zigzag avec des pentes moins importantes, je retrouve de meilleurs sensations

et la descente se  fait plus rapide. Je commence à entendre le speaker à l’arrivé, c’est bon pour le moral.

J’arrive sur la  route puis le ponton, que de monde pour nous encourager,

c’est motivant pour finir les 2 derniers kms,  et miracle sur le plat les jambes tournent bien,

j’aborde donc le dernier virage filant vers la ligne  d’arrivé. Je regarde ma montre et surprise,

j’avais estimée 14h00 et je réalise 14h07.

T1

Que des souvenirs en tête et une grande satisfaction dans la gestion de ma course.  

Mes cuisses me rappellent qu’il reste du travail à réaliser avant la CCC. 

 

Un grand Merci aux organisateurs, aux bénévoles ainsi qu’aux BLAT pour leur précieux conseil et encouragements.


Thierry


Partager cet article
4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 17:31

 

                    CATHY1

 

 

Bonjour,

C’est donc avec plaisir que je prends, non pas ma plus belle plume,

Mais mon clavier pour vous raconter mon marathon d Annecy….

J ai passé, la veille de ma course une nuit formidable, gros dodo, pas stressée du tout.

Je me suis couchée assez vite d ailleurs ;je voulais déjà y être.

Nous sommes arrivés sur le départ

Quelques échanges avec des traileurs …traileuses

Des gens venus d horizons différents

                                                                          CATHY2

J ai commencé à stresser en voyant les équipements de certains!!! Dont un coureur que j’ai retrouvé, prit de vomissements et convulsions. Nous avons appelé les secours (parti trop fort, il était dans le rouge couché sur le bas coté de la grosse descente, après la première montée).

Restée un peu avec lui; une femme « Sophie » rencontrée aussi au début du parcours et avec qui j ai couru jusqu’au 41 ème à peu prêt, échange de téléphone  et amitié naissante). En attendant qu’ il « revienne » l’attente des secours fût interminable tant l’état du bonhomme était inquiétant. On lui a donné une pastille de sel et de l’eau, puis nous avons tiré ses jambes percluses de crampes. Les secours ont fait le reste, mais je me sentais anxieuse en pensant « si déjà à ce niveau là il est HS, que va-t-il m arriver? »

 

Revenons à la première montée toute en douceur, ça grimpait pas mal et comme Thierry m’avait prévenu de m’économiser car la fin était un « mur » j ai donc préféré mettre les freins.

Bonne gestion.

Cette première montée, véritable sentier sinueux parmi les sous bois nous permettait en courant d’échanger sur nos vies.

Les plaisanteries

La vie… Bref un st Jaques de Compostelle ou une thérapie? Appelez cela comme bon vous semble.

 

    PapaViv m’avait dit ainsi qu’El Pirate: mange, gère bien ton alimentation. J’avais déjà mangé un gros bout de gâteau sport au petit déjeuner, qu’Olivier m avait gracieusement offert.

Alors  que je n’avais pas faim je mangeais tout de même des petits bout de pain aux noix, des graines de cramberies, des noix de cajou, des bouts de Tucs, (le tout préparé dans des petits sacs, je ne supporte pas les gels je laisse ça aux coiffeurs!!). Pour l‘eau le Camelbak s allégeait  de kilomètres en kilomètres.

 

    Une nouvelle ascension nous attendait. Ca montait, ca descendait, les descentes brulaient les cuisses.

Elles sont Hard et à moins d’être un vrai montagnard averti, là tu retiens ton corps, hors de question de lâcher tout, un coup à tomber.

Premier ravito d’eau…

Re- ascension, toujours bien abordée. Petit passage ardu, une corde se trouvait là (elle ne gisait pas sur la roche pour que je puisse me pendre, mais bien plutôt pour m’aider dans mon parcours), ainsi que des coureurs de la veille qui étaient à nos petits soins en tant que bénévoles; de l escalade en somme! Cela me plaisait beaucoup et nous étions en haut avec les « gling gling » des cloches suspendues aux cous des vaches.

Instants magiques où tu te crois presque là pour t arrêter et admirer (ce que je ne me privais pas de faire mais vite fait).

On passait dans des petits villages typiquement montagnards.

Chemin faisant, ainsi a continué mon marathon jusqu’à ce fameux MUR.

Tu arrives au pied de cette ascension et tu te dis: MERDE!!!!FAUT MONTER CA????

Et comme tu es forte dans ta tête tu te dis j’y suis, j’y vais.

Tout en haut là ou je vous ai mit une vidéo sur Facebook, .il fallait y aller là haut mais avec Sophie on s’encourageait l’une et l’autre.

C’était à flanc de montagne puis cela continuait encore à monter, encore et toujours…

Plein de choses se passaient dans ma tête. Au lieu de retourner le mal contre moi je le retournais vers ceux qui ne méritent  pas mon estime et qui doutent de mes capacités (combien de fois ai-je entendue la sempiternelle formule: « elle n’ira pas au bout »)?  Ce que ces gens ne savent pas c’est que la personne qui me mettra à terre n est pas née, c’est simple: elle n’existe pas.

Je  me suis dit, « tu es bien là, en forme pom pom». Reste la belle descente en lacets

Des virages et des virages, ça descendait raide mets les freins tu vas finir dans le décor!

 

                                                  CATHY

Interminable cette descente…

Mais tu sais qu’en bas, tu as la route,

Et le ponton qui mène à Ta victoire

Car pour moi tout ceux qui ont réalisé

Ce défi sont de véritables guerriers

Maintenant je ne peux tout raconter

Mes émotions

Mes doutes

Mes joies…..

Intenses sentiments de devoir accompli.

 

Quand j ai entendu Manu m’appeler,

courir avec moi ainsi que Anne, Thierry et tous les copains

Je n’avais plus qu’à sortir le bignou.

Je me souviendrai toute ma vie de cet immense esprit d Equipe.

Moralité :CE N EST PAS L’ HABIT QUI FAIT LE TRAILEUR

(d ailleurs j espère que le monsieur va mieux)

En un mot….j ai un gout de « reviens-y »

Les copains m ont dit « ce que tu as fait là  te prouve que tu peux faire beaucoup plus qu’un marathon

Car ce marathon race d Annecy vaut beaucoup plus en réalité que 42 km.

Alors à toutes fins utiles, à bientôt pour un autre défi.

Rendez vous sur les routes Bretonnes,

Transléonarde,

Ile de Batz,

Et bien sur notre St Pol-Morlaix

Mille mercis à tous pour votre suivi et votre Amitié.

 

 

  L‘amitié de deux traileurs est plus fort qu’un rempart.

 

 

 Catherine Dubois

 

 

 

Partager cet article
19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 09:41

Quand l’activité est au repos, il est parfois difficile de se motiver pour un article.  Une chose est sure, pour bien rendre compte du Trail , de son exigence et de son ambiance, il vaut mieux laisser la parole à ceux qui le vivent.

david

La parole aujourd’hui donc à David, qui, après avoir hésité un peu, s’est engagé sur le semi BUT.

Nous étions tous confiants en ses capacités, et il avait déjà pratiqué l’Aber Wrach, alors…..

david1

Je tenais à revenir sur ce Week-end du Bretagne Ultra Trail, chargé en émotions. En effet, l'immense joie de réaliser, ce qui est pour moi, un exploit, la déception avec les abandons de Christian et d'Yvan, l'admiration devant le courage de Christophepour passer la ligne, mais aussi épaté par la présence et le dévouement des suiveurs, des familles. Tout au long du parcours, j'ai été frappé par la reconnaissance et la solidarité entre les coureurs, tous dans la même galère sur une telle distance !

david3

Je tiens à remercier tous les acteurs de "Brest L'attitude Trail" et tous ceux qui gravitent autour pour m'avoir permis de me mesurer à ce défi pour la première fois et de vivre ces moments extraordinaires.  Je suis très fier de faire partie de l'association et j'espère bien vivre encore d'autres moments toujours plus intenses.  Encore merci à tous !

Cette année, la météo a rendu l’édition beaucoup plus difficile. Les abandons ont été nombreux sur les deux distances. Cela aura été le cas pour Christian et Ivan, tous les deux obligés de couper sur blessures. 

Ce n’est que partie remise, le BUT est une belle course sur laquelle nous aurons l’occasion de nous aligner à nouveaux.

david4

Félicitations à Marie, notre Mini BLAT, qui a magnifiquement bouclé ses 65 km. Elle qui avait un peu délaissé les longues distances, s’y est remise magistralement. Dans l’optique du 160 des Pyrénées cet été, Christophe a terminé, avec une grosse douleur à la cuisse, les 115 km du long.   Un bon début de saison, avec en point de mire les gros défis de l’été.


A bientôt sur les chemins…..

 

Brest L'attitude Trail

Partager cet article
25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 08:33

Passé le traditionnel Aber Wrac’h en mode Duo pour la plupart des BLAT, du moins les toujours valides, et avant le gros morceau du week-end, le Brestagne Ultra Trail, retour en image sur la très belle performance de Vivien sur le Trail des Citadelles.

045 

Direction l’Ariège pour notre Papaviv, avec l’objectif de bien faire sur le très exigeant trail des Citadelles.

trail des citadelles 1007

Plusieurs motivations : réaliser un bon temps dans le cadre de sa  préparation pour La Ronda dels cims et mettre en lumière la cause pour laquelle il court également, celle de Kyara. Et l’objectif est largement atteint. Sur un circuit plus sec qu’à l’accoutumé, il boucle ses 71 km en 9h01, à la 23ème place…..magnifique performance pour un breton dans un monde de montagnards !!!

flyer trail v3 

Il aura également profité de ce week-end sportif pour promouvoir une cause qui lui tient à cœur, celle de sa nièce Kyara. Mieux que moi, il vous en parle dans l’interview de Be Celt :


 

              http://www.be-celt.com/tag/en-marche-pour-kyara/

Partager cet article